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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 02:50

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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 15:12

 
Musique et scatologie ont toujours fait bon ménage. Cela demeure néanmoins un fait largement tenu sous silence, les historiens et les esthètes préférant mettre en avant les aspects les plus nobles et les plus sacrés de l'art musical, peut-être à juste titre. Cependant, un homme ose mettre fin au silence en publiant à compte d'auteur un essai d'une rare clairvoyance : Mozart, au fond à gauche. Il se nomme Jean-Philippe Hoppe, et le Never Trust, qui ne recule devant rien pour avoir l'occasion de vous raconter des conneries, l'a rencontré dans les toilettes de la gare de Perpignan. 

Le Never Trust — Jean-Philippe Hoppe, vous venez de faire paraître un essai surprenant sur la musique classique et ses liens avec la scatologie baptisé Mozart, au fond à gauche. Notre première question sera : pourquoi ce titre ? 

Jean-Philippe Hoppe — Il s'agit en fait d'un clin d'oeil aux fortes implications maçonniques que l'on peut trouver dans la musique de Wolfgang Amadeus Mozart. Il est en effet connu que les francs-maçons installent traditionnellement leurs lieux d'aisance au fond à gauche de leurs couloirs, et cela depuis l'existence même des loges. On peut donc en conclure tout naturellement que les toilettes de Mozart se trouvaient au fond à gauche de sa maison. Beaucoup de personnes croient que ce titre a pour but de faire rire : il n'en est rien, et lorsque je rencontre des francs-maçons qui ont lu mon livre, je peux vous assurer qu'ils prennent la chose très au sérieux. D'ailleurs, certains m'ont frappé. 

Avant d'entrer dans le vif du sujet, c'est-à-dire l'ouvrage que vous venez de publier, pouvez-vous vous présenter un peu, nous dire qui vous êtes ? 

Je suis issu du circuit universitaire « classique » : j'ai mené de longues études sur l'histoire de l'art, et c'est lorsqu'il fut question d'aborder l'étape finale du doctorat que j'ai réalisé que trop souvent la question scatologique est exclue des débats entre chercheurs. Or, la scatologie me passionne, et cela depuis mon plus jeune âge. Ma mère me disait encore récemment que, tout bébé, je me faisais caca dessus plusieurs fois par jour. Je pense que déjà, le destin parlait. J'ai donc réalisé une thèse sur la représentation de l'urine dans les peintures à caractère religieux de Velasquez, puis j'ai choisi de m'intéresser à la scatologie dans l'univers musical, tant la documentation dans ce domaine est réduite. 

Le moins que l'on puisse dire de votre essai, c'est que vous n'hésitez pas à mettre les pieds dans le plat ! Vous déclarez ainsi que Jean-Sébastien Bach, avant d'être un grand génie, un organiste d'une rare habileté et un homme de grande foi, était un constipé chronique !
 

Je ne fais que citer un passage totalement inédit de La Petite chronique d'Anna Magdalena Bach, dans laquelle cette épouse aimante raconte que son mari passait quelquefois des heures dans les toilettes pour un résultat particulièrement décevant, tout au plus quelques crottes dont elle nous dit, je cite de mémoire, qu'elles n'étaient « pas plus grosses que celle de notre lapin Jeannot ». Je suis convaincu que cette indisposition a énormément compté dans la production musicale de Bach. Sinon, aurait-il composé une Merde en si mineur que l'on joue encore aujourd'hui de façon régulière, quoique le terme « merde » ait été remplacé par « messe » pour ne pas rebuter le public ? Sans compter que la plupart de ses grandes compositions pour orgue, ainsi que la majorité des morceaux du Clavier bien tempéré, ont certainement été conçues durant ces moments où le grand génie était assis sur le trône à essayer désespérément de faire caca. 
 

Pour ce qui est de Mozart, vous lui prétez un fétichisme très particulier.
 

Il ne fait aucun doute que Mozart était un urophile pratiquant. Il avait d'ailleurs imaginé une scène pour L'Enlèvement au sérail dans lequel le jeune héros se faisait pisser dessus par son amoureuse. Mais son librettiste a refusé de le suivre et la scène n'a finalement jamais vu le jour. Hélas.
 

Vous affirmez donc que Mozart aimait qu'on lui urine dessus ?
 

Bien entendu, et c'était un fait très connu à son époque. Naturellement, on ne garde des génies que les aspects de leur personnalité qui nous arrangent le plus, mais non seulement tout le monde connaissait le goût de Mozart pour la pratique de l'ondinisme, mais nombreuses sont ses admiratrices qui se bousculaient pour pouvoir lui faire pipi dessus. Certaines buvaient plusieurs litres d'eau avant d'aller assister à l'une de ses représentations, et comme il était de coutume de porter des corsets particulièrement serrée à cette époque, vous pouvez imaginer l'état des sièges à la fin du concert ! 
 

La plupart des grands compositeurs sont cités dans votre ouvrage. Outre Bach et Mozart, vous parlez également de Monteverdi, de Beethoven, de Chopin, de Tchaïkovsky, de Strauss, de Mahler...

Mahler est certainement le cas le plus intéressant, ou du moins celui que j'ai pris le plus de plaisir à étudier, peut-être parce que je souffrais d'une gastro-entérite au moment de la rédaction de ce chapitre. On dit souvent que Gustav Mahler était éjaculateur précoce : je réfute cette affirmation, tant tout indique, y-compris dans sa musique, qu'il était surtout victime d'une vessie particulièrement étroite. Cet homme a passé sa vie à avoir envie d'uriner, et le premier mouvement de sa Cinquième Symphonie, aux cuivres grandiloquents, est évidemment une métaphore de la montée fatidique d'une violente envie d'uriner, qui se conclut par un miction inespérée et libératrice. Je ne veux pas dire du mal de mes collègues musicologues, mais je pense qu'il faut cruellement manquer de poésie pour ne pas s'en rendre compte. 

Un seul compositeur important n'est pas présent dans votre étude : Schubert.

C'est vrai. A mon grand regret, je n'ai rien trouvé sur Schubert permettant de laisser penser que sa musique a un lien quelconque avec la scatologie. J'ai souvent eu la sensation que son célèbre Ave Maria avait quelque chose à voir avec l'état des toilettes du bar de Vienne qu'il fréquentait assidûment, mais n'ayant pu obtenir aucun document pertinent sur cette question, j'ai préféré renoncer. Je refuse d'insulter l'intelligence de mes lecteurs en leur proposant autre chose que des faits établis !

Comment les experts en musique classique ont-ils réagi à la parution de votre essai ? 

Mal, il faut bien le reconnaître. Les revues spécialisées m'ont tout bonnement ignoré, faisant preuve d'un manque certain de déontologie. J'ai écrit plusieurs fois aux rédacteurs-en-chef des magazine Classica et Diapason pour me plaindre de leur silence concernant mon ouvrage, et ceux-ci m'ont finalement répondu que si je continuais à les relancer ainsi, ils allaient m'intenter un procès. En revanche, les quelques personnes qui ont lu mon livre ont pris la peine de me donner leur impression. C'était très intéressant. J'ai appris un nombre incroyable de nouvelles insultes, et je pense en faire le sujet d'un de mes prochains essais. 

Pour le moment, quels sont vos projets immédiats ?

Réaliser un vieux rêve : écrire un ouvrage critique sur la symbolique du vomi dans La Recherche du temps perdu !

Merci, monsieur Jean-Philippe Hoppe.

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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 02:01

 
La guerre déclarée au tabac par les représentants de la santé publique vient hier matin de faire trois victimes dans un petit village d'Ardèche. 

C'est au comptoir du café-snack « Chez André » que le drame s'est déroulé, lorsque trois habitués des lieux ont allumé une cigarette chacun et ont immédiatement été abattus par des membres de la Compagnie Radicalement Anti-Pollution (CRAP), mouvement qui milite activement pour l'interdiction totale de la cigarette, que cela soit dans les lieux publics, les lieux privés, les univers virtuels, les fantasmes ou les rêves. 

Criblés de balles, les trois hommes étaient déjà décédés lorsque les secours sont arrivés sur place. Monsieur Albert André, propriétaire de l'établissement où la fusillade a eu lieu, est encore sous le choc. « Je passe mon temps à lire sur les paquets de cigarette que fumer tue, mais c'est la première fois que je comprends vraiment ce que cela veut dire ! » nous confie t-il avant de s'en griller une.

Les trois militants du CRAP ont été appréhendés par les services de police et sont actuellement en garde à vue. Leur avocat n'a pas manqué de s'exprimer devant la presse : « mes clients sont des soldats de la santé publique ! C'est pour leur bien qu'ils ont tiré sur ces trois fumeurs ! Naturellement, la conséquence de leurs coups de feu est le décès de ces personnes. C'est regrettable, mais je vous demande de vous rappeler ce vieux dicton qui dit que l'on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs. Aujourd'hui libérés de ce vice malsain qu'est la cigarette, je suis convaincu que les trois victimes de mes clients leur sont reconnaissantes ! » 

Le ministère de la santé a déclaré n'avoir aucun commentaire à faire sur ce triple meurtre. Mais il se dit dans les secrets des cabinets que l'Etat songerait à doubler la subvention annuelle allouée au CRAP, tant ce mouvement lutte avec acharnement pour que les nouvelles législations en vigueur concernant l'interdiction du tabac dans les lieux publics soient appliquées à la lettre. 

Quant au président du CRAP, Jean-Pierre Lapide, il affiche à l'égard des membres de son association un soutien sans faille. « Il est interdit de fumer dans les cafés et les restaurants, c'est tout, c'est la loi, c'est comme ça. Ceux qui contreviennent à cette loi s'exposent à des remontrances, à des brimades, à des amendes ou à la mort, ils prennent leurs responsabilités, je ne vois pas où est le problème. Le but du CRAP est d'empêcher les gens de fumer. Aussi je vous le dis : nous traquerons les fumeurs jusque dans les chiottes ! » s'emporte t-il en brandissant sa mitraillette. 

L'influence des messages anti-tabac distillés sur les ondes ou sur les murs des villes commence à marquer la population. De plus en plus de restaurants ou de cafés « branchés » accrochent à leurs portes une affiche indiquant : « INTERDIT AUX CHIENS ET AUX FUMEURS ».

« Nous nous battons pour la liberté ! » clame bien haut Jean-Pierre Lapide en jonglant avec sa grenade. « Ceux qui ne comprennent pas que le tabac est mauvais pour la santé subiront des brimades, seront insultés, traînés dans la boue et poussés au suicide sans aucune pitié. C'est à ce prix que nous arriverons à éradiquer ce fléau de notre société, et que nous pourrons enfin instituer le Nouvel Ordre Moral et Sanitaire réclamé par une majorité de nos concitoyens. » 

« Précisez tout de même que je présente mes condoléances aux familles des victimes » rajoute t-il avant que l'entretien ne soit terminé.  

 

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3 janvier 2008 4 03 /01 /janvier /2008 01:49

 

Tout le monde a retenu son souffle lorsque Saint-Pierre s'est présenté devant les micros et les caméras, le visage grave et les yeux lourds, pour annoncer la nouvelle que chacun redoutait : Dieu est officiellement mort hier soir, à l'hôpital Saint-Jean-de-la-Morille, malgré tous les efforts déployés par l'équipe médicale et les millions de prières récitées de par le monde par des fidèles désespérés. 

« Dieu était dans le coma depuis plusieurs heures, il n'a donc pu entendre ces prières et, tout naturellement, n'a pu y répondre favorablement », a laconiquement expliqué le théologien Hans Apanier, ami intime de Dieu depuis de nombreuses années.

« L'état de Dieu était déjà extrèmement préoccupant lorsque les équipes de premiers secours nous l'ont amené, nous confie Georges Graton, médecin-chef de l'hôpital Saint-Jean-de-la-Morille. Son pouls était faible et son auréole particulièrement terne. Quant à sa longue barbe blanche, elle se délitait sans discontinuer en perdant de grandes grappes de poils drus dans lesquelles les infirmières se prenaient les pieds, ce qui n'a évidemment pas facilité notre travail. » 

La suite, tout le monde aujourd'hui la connaît : Dieu n'a pu être réanimé et les médecins ont dû se résoudre à débrancher les équipements qui le maintenaient en vie, le Vatican refusant avec fermeté que ses organes puissent être prélevés en vue d'une transplantation. 

L'annonce de cette terrible nouvelle a naturellement plongé les croyants dans une profonde détresse, et le caractère trouble du décès de Dieu n'est pas pour faciliter leur travail de deuil. « Bien sûr, nous dit Georges Graton, Dieu était un vieil homme. Un très, très, très vieil homme. Mais ses derniers examens médicaux s'étaient révélés plus que satisfaisants et rien ne laissait présager une dégradation si subite de son état de santé. » 

De là à envisager la thèse du meurtre, il n'y a qu'un pas. Un pas que les enquêteurs, pour le moment, refusent de franchir. « Il convient de demeurer prudent, déclare l'Inspecteur Spector. Nous ne pouvons pas aborder ce décès comme ceux auxquels nous sommes habituellement confrontés. S'il s'agissait d'un SDF, d'un drogué ou d'un militant anarchiste, l'affaire serait classée depuis longtemps. Mais la dignité même de la victime nous contraint de redoubler d'efforts et de ne délaisser aucune piste, sans pour autant tirer de conclusions trop hâtives. » — Plus tard, à l'écart des caméras et des micros, l'Inspecteur Spector nous confiera de façon tout à fait confidentielle : « On n'a pas fini d'en chier avec ce macchabée là ! »

Pour Hans Apanier, la thèse du meurtre ne fait aucun doute : « Dieu était en pleine forme ! Il y a une semaine à peine, j'étais venu prendre le thé chez lui. Il rigolait, plaisantait à tout-va, déclenchait des raz-de-marées et des tremblements de terre en riant aux éclats. Il était dans une forme remarquable ! Pour moi, il a été victime d'un assassinat. J'en suis intimement persuadé ! » 

Mais qui aurait pu tuer Dieu ? Au-delà de la haine qu'il inspirait à un très grand nombre de personnes, il convient de prendre en compte le fait que Dieu résidait dans un modeste appartement parisien, sous le couvert d'un anonymat complet, et que sa véritable identité n'était connue que de ses plus proches collaborateurs. Dés lors, soupçonner un quelconque groupuscule d'incroyants fondamentalistes ou l'acte isolé d'un militant nihiliste n'aurait rien de rationnel. Quand à la tristement célèbre « Légion Nietzsche », mouvement terroriste d'inspiration athée, le seul suffisamment développé pour mener à bien pareille entreprise, elle semble d'ores et déjà lavée de tout soupçon : la totalité de ses membres étaient à un stage de ski nautique au moment des faits. Le mystère demeure donc entier...

Notons que c'est monsieur Jésus-Christ qui prendra d'ici quelques jours la succession de son père dans la gestion des affaires courantes, une opportunité qu'il attendait depuis plus de deux mille ans.

 

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